Eko Sato, un galeriste du XXe arrondissement, a sélectionné et réuni plusieurs artistes, au Pavillon Carré de Baudoin, rue de Ménilmontant à Paris.
Entre art cinétique et art contemporain, l’exposition laisse place à des sculptures dont le mouvement fait partie intégrantes, des créations statiques qui émerveillent l’idée, et des vidéos projetés au mur en silence. L’exposition ouvre ses portes du 17 septembre au 21 décembre.

Silencieuse, calme, presque déserte. L’exposition qu’accueille le Pavillon Carré de Baudouin est douce, spacieuse, prêtant envie à la méditation, à se questionner, comme une invitation à se retrouver. Un espace où l’espace technique s’efface pour apporter une respiration, un souffle.
Ici, s’instaure un dialogue entre les œuvres et le visiteur, qui nous ramène à une perception oubliée de l’espace et du temps. Le visiteur y est invité à venir découvrir des œuvres contemporaines intemporelles.
Après une belle saison et 3 expositions dédiées à la photographies humaines et sociale , ce qui vous est proposé au Pavillon Carré de Baudouin est une nouvelle expérience où le mouvement vous guide d’œuvres en œuvres et vous invite à voir l’ingéniosité et l’intemporalité de celles-ci.
Retrospective de l’exposition

Au rez-de-chaussée, un arbre est accroché en plusieurs partie avec des ficelles à un mécanisme qui le maintient en perpétuelle mouvement, doucement. Au 1er étage, en haut à gauche des escaliers, une vidéo passe en boucle sur un mur pâle. Des chaises sont là pour s’installer et regarder. Une danse du corps mouvementé et instinctive y est représenté par un homme, une femme courant sur place au second plan.
En fin d’exposition, un ballon géant est prisonnier de quatre murs griffonnés en noir. Il est équipé de fusains, qui, quand le ballon percute un obstacle, dessine un trait, un mouvement. Le silence du mouvement est une expérience sensorielle privilégiant la lenteur et le silence au brouhaha et à l’agression de la vitesse.
Maël L. Nicolas