Les travaux de rénovation se terminent fin décembre, et petit à petit les installations de la nouvelle place Gambetta, mairie du XXe arrondissement de Paris, voient le jour. Entre colère de la population et insignifiance venant de la mairie, un dialogue de sourd c’est installé. La sécurité est aussi mise en doute.
Les travaux de rénovation de la place Gambetta, dans l’est parisien, sont sujet à de nombreuses problématiques. Un dialogue de sourd s’est installé entre les habitants, les commerçants, le conseil de quartier Gambetta, et la mairie. Le partie politique EELV a notamment transmis ses vœux pour faire entendre la parole du conseil de quartier, sans succès.
Gérard Lansale, membre du conseil de quartier et d’EELV, raconte à se sujet : « Nous avons proposé des idées pour mieux organiser la place et prendre en compte les rues adjacentes, notamment la rue Orfila qui se déverse sur la place Martin Nadaud, à même pas 100 mètre. Rien y fait. Le projet à été imposé telle quelle et personne de l’arrondissement n’as été entendu. Le projet est une catastrophe, une perte de temps et d’argent. »
Les débuts du projet
C’est en 2017, après une concertation de près de deux ans, que le projet final prend place. Les débuts des travaux eux, commenceront début 2019, pour finir fin décembre.
Initialement, le projet de la Mairie de Paris était de rénover 7 places importantes de la ville dont la place Gambetta, la place de la Nation et la place de la Bastille. Le but était simple : embellir ces espaces fortement fréquentés, optimiser la circulation pour les vélos et les piétons, et créer de nouveaux espaces vert.
La mairie de Paris impulse le projet, tandis les mairies d’arrondissement disposent d’un pouvoir décisionnaire important. Les projets de place ont étés ouvert à consultation à la population, c’est ce qui c’est passé dans le XXe, notamment avec des débats au sein du conseil de quartier Gambetta, que la mairie n’a pas prise compte.
Le projet de rénovation, un échec
Entre l’installation de bancs dangereux pour les piétons, et les pistes cyclables mal ajuster et mal indiqué, certains commerçants ont même dû se décaler ou changer d’endroit, c’est la cas de ce kiosquier, qui a vu son stand s’installer devant une piste cyclable : « On m’a imposé de décaler mon kiosque de 10 mètres, je n’ai pas eu le droit à la parole, je n’ai même pas pu donner mon avis. Je ne pense pas que cela dérange mes clients habituels et mon affaire, mais cela peut déranger la circulation des vélos et des piétons. Vous sortez de ma boutique vous êtes sur une piste cyclable, c’est dangereux. »
La circulation difficile des voitures, camions, bus et scooters
« Auparavant, c’était déjà compliqué de circuler, aujourd’hui c’est devenu un vrai calvaire. La circulation était difficile aux heures de pointes, elle l’est à présent tout le temps, sans parler des grèves qui accentues les bouchons. » explique, Khalifa, un utilisateur régulier du scooter dans Paris.
Cela engendre notamment une augmentation de la pollution et un rejet des travaux effectués par les usagers du lieux.
Cet échec de transformation est entrain de devenir un des enjeux majeurs pour les prochaines élections municipales de mars 2020.
Maël L. Nicolas
